Statue de bouddha paré en bronze
Il est représenté en samabhanga sur une base lotiforme conçue séparément, sa main droite en abhayamudra et la gauche le long de son corps. Il porte l'uttarasangha et le samghati maintenu par une ceinture. Paré de bijoux, son visage est serein. Ses yeux mi-clos incrustés de nacre sont surmontés de sourcils arqués sous un chignon ceint d'une couronne et d'une tiare ornée de rinceaux fleuris.
THAILANDE, PERIODE AYUTTHAYA, FIN XVIEME SIECLE
Hauteur : 25 cm
Provenance : collection de George Palthey (1910-1996), ancien directeur du personnel de l’ONU à New York (1948-1954), ancien directeur général de l’ONU à Genève (1954-197)
Etat : anciennes traces de dorures, usures et manque due à l’âge de la pièce.
Stock : CNT
H : 21 cm
P : 650 g
4800 euros
Le royaume d'Ayutthaya est un ancien royaume thaï, fondé en 1351 et disparu en 1767. Il occupait approximativement le territoire de l'actuelle Thaïlande, moins une partie dans l'est et le royaume de Lanna dans le nord.
Le roi Ramathibodi
Ier (Uthong) fait de la ville d’Ayutthaya (อยุธยา) la capitale de son royaume en 1351, et en 1376 annexe l'ancienne capitale, Sukhothaï (สุโขทัย). Le royaume, connu en Occident sous le nom de Siam, s'étend au détriment d'Angkor et tente à plusieurs reprises de s'emparer de Malacca. Il entre régulièrement en guerre avec la Birmanie.
Ayutthaya est une cité ouverte aux commerçants étrangers, y compris les Chinois, les Indiens, les Japonais et les Persans et plus tard les Portugais, les Espagnols, les Hollandais, les Britanniques et les Français, leur permettant d'installer des villages en dehors des murs de ville. La cour du roi Narai (1656-1688) entretient des liens avec celle du roi de France Louis XIV, dont les ambassadeurs comparent la ville à Paris, par sa taille et sa richesse1.
Les Birmans pillent la ville en 1569 et la détruisirent en 1767, mettant fin au royaume d'Ayutthaya. Elle est reprise par Taksin, mais celui-ci installe sa capitale plus au sud, à Thonburi, et la dynastie Chakri la transporte à Bangkok.
